Cette partie présente la raison d'être et les valeurs de l'association qui régissent la posture prise par les participants au sein de la vie de la structure. Elle regroupe des petits acteurs qui sont indépendants des uns des autres mais qui mutualisent leurs capacités.

APALA est une association écologiste scientifique. À but non lucratif, elle apporte des solutions techniques low-tech et open source aux problématiques de soutenabilité de nos modes de vie. Elle vise à répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leur propres besoins.

L'action se concentre autour de 3 axes :

• L'expérimentation, la Recherche et le Développement dans une phase exploratoire continue
• La promotion et la sensibilisation pour donner à voir et faire connaître
• La diffusion et la commercialisation pour rendre accessible

Commentaire de Manon :dans la première phrase, je rajouterai la notion de technique. Pour pas que ça sonne trop “labo de recherche sans application”. Je pense que je retirerai la phrase “Elle vise…” car c'est redondant avec la notion de soutenabilité évoquée dans la phrase précédente . Je mettrai plutôt “La formation et la sensibilisation” plutôt que “la promotion et la sensibilisation”

• Entraide entre les projets portés
• Utile pour répondre à des besoins formulés
• Accessible par diffusion libre, formation didactique, prix accessible
• Durable en s'inscrivant dans une démarche qui vise à diminuer l'impact environnemental
• Ouverte vers l'extérieur pour évoluer constamment
• Tend vers la revalorisation, le recyclage, la récupération
• Travaille la viabilité pour éviter les faux espoirs
• Conviviale et participative par nature
• Intrinsèquement non violente pour éviter toute domination
• Modestie, humilité et bienveillance avant tout !

APALA tend à respecter un principe de précaution. Son action ne doit pas participer au problème mais bien en solutionner à son niveau une partie. Cette invitation à la retenue s’inscrit dans une démarche préventive qui répond à des impératifs autres qu’économiques (la considération extra communautaire par exemple).

APALA s’astreint à vivre avec son temps et avec les moyens qui lui sont mobilisables. Elle ne cherche pas à réinventer la roue ou à s’approprier des trouvailles. Nous savons qu’il est difficile de changer de façon de faire, que dans une société de sollicitation permanente, où une information en chasse une autre, s’y retrouver relève parfois du défi. Une solution « hors-sol » ne peut pas constituer une réponse concrète satisfaisante.

Au-delà des postures, APALA souhaite avant toute chose pouvoir évoluer. S’efforçant à se questionner, elle souhaite apprendre de son entourage, et agir à son niveau sur son environnement. Elle cherche donc à éviter toute posture de principe, idéologique ou non, dans une optique de considération la plus globale possible. Contrairement à un certain nihilisme, nous ne pensons pas que rien n’a de la valeur et que tout se vaut.

Commentaire de Manon : Je ne suis pas fan de la dernière phrase. Le titre ne me parle pas trop, est ce qu'un truc de type “Eviter les dogmes” ce serait plus parlant ?

Vouloir s’adresser à tout le monde, c’est prendre en compte les différences sociales de chacun. Bien-sûr, le changement n’adviendra pas pour l’ensemble de la population en même temps, mais il nous semble pertinent de réfléchir en amont à son extension. Connaissez-vous le principe de l’impératif catégorique de Kant : “Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux aussi vouloir que cette maxime devienne une loi universelle” ?

Commentaire de Loick : J'aurais enlevé la dernière phrase

Commentaire de Jo : Moi je kiffe car je trouve que ça nourri la réflexion, après si ça fait trop péteux c'est pas le but…

Commentaire de Manon : pareil que Loïck…

A bien des égards, nous croyons que le partage de l’information est plus bénéfique pour tout le monde que sa rétention. Notre valeur ajoutée ne vient pas de la propriété d’un brevet quelconque mais bien de l’aboutissement d’un travail visant à rendre accessible une réponse concrète en laquelle nous croyons.

Commentaire de Manon : remplacer le nous par APALA, non ? Pour être cohérent avec le reste

Autant que possible, APALA utilisera des matières & produits de seconde main. Supplanter le système productiviste tel qu’il fonctionne aujourd’hui (très énergivore et consommateur de ressources) semble pour autant difficile au regard des exigences de sécurité et de durabilité que nous avons. Par ailleurs, si nous pouvons détourner favorablement un produit conçu à l’origine pour une action néfaste, nous participerons ainsi à l’émergence d’issues constructives et souhaitables. Exemple : les connecteurs du dôme pépinière, issus de tapis de convoyeurs malheureusement prédestinés à parer l’usure des filets sur les fonds marins…

Commentaire de Loick : J'aurais enlever l'exemple

Commentaire de Jo : je trouvais intéressant d'illustrer justement par crainte que ce soit trop théorique

A l’inverse de la high-tech, la low-tech rend accessible la technologie à l’utilisateur. En maximisant la modularité, la réparabilité et les économies de ressources, elle se veut résiliente. En privilégiant l’universalité à l’exclusivité, elle rend possible la coopération locale tout en favorisant l’accomplissement personnel.

Commentaire de Loick : Il y a de la redondance sur l'universilaté et la revalorisation. Peut être qu'il faut tout regrouper sous une valeur “LowTech” ou tout sortir et distinguer les différentes valeurs de la LowTech : réparabilité, revalorisation, universalité, résilience, coopération locale, convivialité

Commentaire de Jo : Je trouvais justement ça cool de se démarquer du tout low-tech pour assumer notre identité si vous voyez ce que je veux dire

Dans un monde aux ressources limitées, il est nécessaire de partager équitablement les denrées essentielles à notre survie mais également les territoires pour cohabiter la Terre. Signalé par l’anthropocène, l’impact humain présage l’effondrement que nous encourrons. Des indicateurs de soutenabilité peuvent éclairer sur la nature profonde de chaque action, d’en révéler leur impact afin de réviser les techniques d’usages, dans le but de faire évoluer nos pratiques dorénavant reconnues comme inscrites dans notre monde fini.

Commentaire de Loick :La première partie parle de la raison d'être de l'association selon moi. La seconde est pas assez clair : est ce que cela veut dire que l'association se base sur des indicateurs pour piloter ses actions ? Si c'est le cas, ca va à l'encontre de laisser de la place aux croyances. C'est un sacré parti pris et difficile à mettre en œuvre selon moi

Commentaire de Jo : est-ce que c'est mieux là ? J'ai renommé la section en “Principes & horizons”