Onboarding

Charte d'intégration des nouveaux salariés dans l’association, de leur embauche à leur entrée totale et définitive au poste.

L’objet de l’association est de contribuer à l’émergence de solutions scientifiques aux problématiques de soutenabilité de nos modes de vie, sous forme de think & do tank des transitions.

  1. Pour ce faire, l’association initie et diffuse auprès du grand public des recherches scientifiques françaises (ou s’inscrivant dans des collaborations internationales) relatives au développement durable, notamment sur l’énergie, l’alimentation et la mobilité.
  2. Elle collabore avec les établissements d’enseignement supérieur pour promouvoir la recherche impliquée sur ces thématiques et accompagner la formation des étudiants aspirant à travailler sur celles-ci.
  3. Dans une logique de start-up studio, elle impulse et accompagne des projets d’entreprenariat pour concrétiser des réponses économiquement et socialement viables.

Positionnée dans l'écologie, l'association rejette les vues dogmatiques ou ésotériques pour privilégier le doute épistémique et l’esprit critique.

Dans un contexte de ressources (temps et argent) limitées, l’association veille à prioriser les solutions à mettre en œuvre en s’appuyant sur les principes de l’altruisme efficace, de manière à maximiser l’impact sur le bien-être du plus grand nombre.

Participant activement au développement de la démarche low tech, elle met en œuvre des solutions techniques moins polluantes et plus soutenables, particulièrement dans le domaine de l’éco-construction, et ce sans concurrencer les entreprises du même secteur marchand (ou de façon accessoire, les recettes ne devant pas dépasser les seuils de franchise prévus au BOFIP).

Les différentes actions de l’association présentent ainsi un caractère éducatif et scientifique, concourant à l’amélioration de l’environnement naturel, à la lutte contre les pollutions et nuisances, à la préservation de la faune et de la flore, et à l’amélioration du cadre de vie en milieu urbain ou rural.

Favoriser l’émergence de solutions altruistes efficaces pour la transition écologique.

Pour un mode de vie soutenable

La posture attendue

Afin d’aider à viser un jugement raisonné (en évitant au plus possible nos biais), voici 3 conseils extraits de la ressource précieuse The scout mindset (2021) de Julia Galef :

  1. Ne plus être un soldat pour convaincre, mais plutôt un éclaireur pour à la fois en apprendre au maximum, ajuster sa vision du monde et partager ce qui semble le plus refléter la réalité que l'on tente de décrire.
  2. Dédramatiser le fait de changer d'avis : c'est super ! Évoluer est un signe d'agilité, de remise en question et d'intelligence !
  3. Réaliser que plus notre message nous fait nous sentir bien à propos de nous-même, moins il y a de chance qu'il fasse changer d'avis qui que ce soit !

En résumé, Julia Galef conseille de travailler sur ses émotions et apprendre à se sentir :

  • Fier et pas honteux quand nous voyons que nous avons eu tort sur quelque chose.
  • Intrigué et non menacé lorsque nous sommes face à une information qui va à l'encontre de nos croyances.

En somme, aspirons-nous à défendre nos croyances ou bien à voir le monde aussi clairement que possible ?

Son TEDx en 12 minutes (sous-titres français disponibles).

Le résumé du livre traduit avec DeepL (temps de lecture estimé à 18 minutes).

Le mode explorateur en 12 minutes par Lê de Science4all.

Comment j'essaye d'améliorer mon jugement en 20 minutes par Science Étonnante.

La revue du livre par Vlanx en moins de 5 minutes.

Ambition et Optimisme réaliste : Cultivons une attitude qui reconnaît les défis tout en restant confiant dans notre capacité à trouver des solutions. Cela inclut de rester ouvert aux nouvelles idées tout en étant ancré dans la réalité, de viser loin et haut même si l’on est pas sûr d’atteindre l’objectif final. Projetons nos actions dans une vision à 1,3, 5 et 10 ans.

Faire du feedback une habitude quotidienne : Positif ou négatif, faisons en sorte qu’il soit toujours le bienvenu. Les feedbacks nous permettent de nous comprendre plus rapidement, de rebondir et d’avancer ensemble plus efficacement vers nos objectifs communs. Attention à la formulation, qu’elle ne soit pas un reproche ad-hominem (tu es comme-ci ou comme-ca !), mais bien l’expression d’un ressenti ou d’un point de vue (je trouve que) argumenté (autant que possible en se basant sur des faits scientifiques quand c’est possible).

Résilience Émotionnelle : Cherchons à développer notre capacité à faire face aux difficultés et aux échecs, à apprendre d'eux et à rebondir. Voyons les échecs, les critiques et les situations conflictuelles comme des sources d’apprentissage et des défis qui nous permettront, à tous, de sortir grandi. Par exemple, en ayant soit confirmé nos positions initiales, ou, de préférence, changé de point de vue par rapport à notre opinion de départ.

Dans tous les cas, être capable d’avoir des discussions conflictuelles de façon apaisée est essentiel. L’ouverture d’esprit (paragraphe précédent) est essentielle pour cela.

La science n’est pas prescriptive. Elle parvient à ce que nous pouvons appeler la vérité fonctionnelle, sur ce que fait une chose plutôt que sur ce qu'elle est. Nous savons comment fonctionne la gravité, mais pas ce qu'est la gravité, une notion qui a évolué au fil du temps et qui évoluera probablement encore.

Il n'existe pas de vérités finales absolues, mais seulement des vérités fonctionnelles qui font l'objet d'un consensus. La différence essentielle est que les vérités scientifiques sont approuvées par des preuves factuelles, alors que la plupart des autres vérités sont basées sur des croyances.

Il ne faut pas se fier aux proclamations de vérités définitives ou absolues, même dans le domaine scientifique.

Les pseudosciences sont l'ombre de la science : il n’y a pas intérêt à rabaisser qui que ce soit d’avoir des croyances.

Une solution technique conçue par et pour son concepteur n’est a priori pas viable, car difficilement généralisable. Inspirons nous de la méthodologie lean startup afin d’éviter de perdre du temps et de l’énergie à développer des solutions inadaptées à leur utilisateurs finaux.

Il faut se confronter au « marché » et aux « utilisateurs » potentiels de la future solution que nous voulons développer le plus vite possible, et le plus régulièrement possible, et cela avant même de commencer à développer et réaliser concrètement la solution.

Afin de s’inscrire dans cette méthode de création de projet : Réalisons des entretiens qualitatifs pour s’assurer d’avoir bien identifié le besoin profond des utilisateurs. Prenons le temps de comprendre l’écosystème des acteurs déjà existant autour de la thématique que nous adressons. Quels sont leurs intérêts ? Que pensent-ils de notre idée ? Échangeons régulièrement avec quelques « bêta-testeurs » motivés pour identifier les fonctions essentielles et leur faire tester le prototype de notre solution. Réfléchissons à un ou plusieurs hypothèses de business model, cohérents avec notre compréhension de l’écosystème d’acteurs, et testons ces hypothèses.